Bonjour à tous !

Il y a quelques temps déjà, Hatchi avait eu la bonne idée de suggérer d'écrire quelque chose sur la méthode de l'enclos, méthode dont on parle assez souvent mais qui reste, finalement, obscure pour les personnes qui ne l'ont jamais pratiquée.
J'avais donc tenté d'écrire un petit "mode d'emploi", et je pense qu'il est opportun de vous en parler maintenant, quelques membres du forum rencontre des difficultés avec leurs rats et cette méthode pourrait leur être très utile.

C'est une production personnelle, avec ma vision personnelle et mon état d'esprit personnel. Je pense qu'il existe autant de variante de cette méthode qu'il y a de personne qui la pratique, ça peut-être intéressant de connaître les variantes, bref, de discuter autour de cette technique d'approche

Citation :

La méthode de l'enclos :


Pour qui ? Pour quoi ?

Pour les animaux qui viennent d'arriver à la maison. Pour les animaux peureux (et donc souvent agressifs), qui manque de confiance en eux, ou qui n'arrivent pas à avoir confiance en l'humain.
Mais aussi, pour les humais qui ont peur des rats, qui n'arrivent pas à les comprendre, et qui ont du mal à les appréhender ! (eh oui, cette méthode n'est pas que pour les animaux !)

Le but principal de cette méthode, qui est douce est plutôt indirecte, est de travailler avec l'animal (mais aussi sur l'humain si c'est lui « le problème », un paragraphe lui sera dédié à la fin de cet article), en installant une zone restreinte et des habitudes strictes pour qu'il se sente en sécurité.
D'autres buts plus concrets en découlent, comme mieux comprendre l'animal (par de longs moments d'observation suggéré par cette méthode), lui apprendre à être touché voir porté, installer un contrat entre l'humain et le rat (cas du rat agressif, hors AH bien entendu), lui permettre de sortir dans une pièce entière (et sécurisée !) sans qu'il est peur, apprendre au rat à bien s'approprier son territoire, mais aussi lui apprendre à connaître son humain, et vice-versa, conditionnement sine qua non pour vivre en harmonie avec ses animaux !


Tout d'abord, la méthode de l'enclos s'utilise lorsque l'animal est arrivé à la maison (au bout de quelques jours, le temps qu'il s'acclimate simplement à sa cage et à son nouvel environnement). Elle peut prendre plus ou moins de temps selon l'animal et notre tact (plus on est maladroit ou peu clair dans la succession des étapes, moins on va mener facilement à bien l'exercice).
L'enclos doit être assez petit, mais pas trop : vous devez pouvoir y mettre la cage entière du rat dedans, et vous devez pouvoir y resté assis aussi. Ne vous asseyez pas sur une chaise, mais bien au sol, avec si vous le souhaitez un ou plusieurs coussins, chaque séance peut durer 5 min comme 40 min, il faut s'installer confortablement.
En pratique, on est loin d'être obligé d'investir dans un vrai enclos. Quelques planches de cartons suffisent amplement, à placer dans un coin de pièce pour bien caler les cartons. Veiller à ce qu'aucun trou ne soit présent pour éviter toute fugue, la hauteur de l'enclos doit être suffisante aussi, un rat ça saute !  
Le fait que les murs de l'enclos soit opaques va aussi obliger indirectement le rat à se concentrer sur son petit espace. Parfois la seule vue du reste de la pièce peut créer des appréhensions et donc une peur chez l'animal, l'appropriation des grands espace cela s'apprend, et c'est toujours plus facile de s'approprier un petit espace avant d'aller dans un plus grand. S'il ne voit pas ce qui l'entoure, il se concentre là où il est, et c'est déjà bien assez !
Vous pouvez installer quelques objets dans cet enclos : une montagne de tissu, une petite maison, quelques friandises cachées (ça, c'est pour inciter un rat à explorer son environnement, à mieux se l'approprier, mieux le connaître).


Au préalable, il est important de garder à l'esprit qu'un rat fraîchement arrivé à la maison ne va pas vous sauter dans les bras dès le début (sauf exceptions, il y a toujours des exceptions). Il faut comprendre que l'animal change d'environnement, TOUT est absolument différent : les odeurs, les habitudes de vie, l'environnement, la voix de l'humain qu'il côtoie, sa façon de le manipuler, etc. C'est naturel pour lui d'être méfiant, parfois de mordre, car il ne peut compter que sur lui pour survivre si jamais il perçoit un danger (venant de vous ou de quelque chose d'autre).
Pour mieux se rendre compte du contexte, mettez-vous à leur place : imaginons que les humains sont des animaux de compagnie pour des géants extraterrestres. Le plus souvent le géant choisi d'adopter qu'un seul petit humain, imaginez-vous donc arraché à vos amis, par de grosses mains qui ne sont pas toujours délicates, qui vous maintiennent fermement pour vous mettre dans une boîte assez sombre. De nouveau, la grosse main vous agrippe et vous soulève pour vous déposer dans une nouvelle maison. Votre premier réflexe est de trouver un abri, et vite ! Vous ne savez pas où vous êtes, vous êtes seul, et vous avez donc peur. Qu'êtes-vous capable de faire par peur ? Le rat lui est capable de mordre, de griffer, de s'enfuir. Il est capable d'être agressif, car il ne devine pas que vous êtes un être de confiance. C'est en cela que la méthode de l'enclos peut être utile, elle casse le cercle vicieux de l'animal qui agresse parce qu'il a peur (ou qui fuit, etc) pour créer petit à petit un cercle vertueux.

Notre but est donc de faire comprendre à ce rat que nous ne voulons que son bien, et cela passe par le B.A-BA : être d'abord vu comme un objet neutre par le rat.
Il s'agit de « l'étape 1 » de cette méthode.
La cage est ouverte, le rat est parfaitement libre de sortir de lui-même (si besoin mettre un petit escalier de carton). Cette notion de liberté est capitale dans cette méthode, le rat doit se sentir libre de faire ou de ne pas faire quelque chose. Faites quelque chose sous la contrainte, et vous ne risquez pas de reproduire cette chose par vous-même. Mais faites quelque chose parce que vous l'avez choisi, et vous referez cette même chose (exemple concret : forcer un enfant à manger des légumes... il n'en voudra plus jamais. Mais laisser-le choisir de goûter ou non... s'il a envie d'y goûter par lui-même, il y a beaucoup plus de chance qu'il se mette à aimer, et à en reprendre !). Pour le rat c'est identique, lui laisser l'impression qu'il choisit (au final il ne choisit pas vraiment, puisqu'on le place dans un contexte où, d'une façon ou d'une autre, il est obligé de faire quelque chose, mais pas de façon directe, c'est implicite) va le persuader que ce qu'il est en train de faire n'est pas néfaste pour lui, voir même l'intéresse et lui donne envie de faire plus (on entre dans un cercle vertueux).
Ainsi donc, on laisse le rat sortir de lui-même. De notre côté, notre rôle est très simple, puisqu'il s'agit de devenir un meuble pour le rat. Un rat peureux a besoin de repères stables, or, un humain qui bouge tout le temps, qui vient vers lui, ce n'est pas stable, c'est imprévisible. Un meuble lui est stable, le rat sait que ça ne bougera jamais que ça ne fera rien pour lui faire peur.
Nous restons donc assis, sans parler, sans trop bouger (on peut par exemple emmener avec soi un bon bouquin, ou prendre sur ses genoux son ordinateur portable), en faisant mine d'être très concentré sur une tâche. Les rats sentent beaucoup quand on les observe, sur les animaux très sensibles cela peut les braquer. Nous devons donc jeter un œil sur eux, sans pour autant lever franchement la tête ou en faisant des mouvements francs. C'est la parfaite occasion pour les observer par ailleurs.
Cette première phase peut être délicate au début, le principal problème que l'on rencontre étant le rat qui refuse complètement de sortir de sa cage. Si au bout de plusieurs jours le problème persiste, on peut éventuellement sortir le rat « de force » en déplaçant sa maisonnette dans laquelle il est caché, et en la posant délicatement et tout simplement devant la cage. Si le rat re-rentre illico presto dans la cage, ce n'est pas grave, on réitère le lendemain, toujours dans le plus grand calme avec des gestes doux. On peut aussi disposer des friandises à proximité de la cage pour l'inciter à sortir.
Cette étape peut durer plusieurs jours comme plusieurs semaines, tout dépend des animaux. Progressivement on attend de l'animal à ce qu'il explore son environnement de façon franche, sans crainte, avec confiance. Il doit chercher à nous approcher (particulièrement les rats peureux, puisqu'ils n'osent pas et n'ont pas du tout confiance en ce qui les entoure), à nous sentir de façon franche, voir à grimper sur nous. Nous devenons réellement un meuble pour lui, puisque nous sommes neutre : nous n'avons pas d'action positive ou négative envers lui, nous sommes simplement là. Nous lui imposons notre présence donc, mais de façon douce et implicite, ce qui lui donne l'impression d'agir en toute liberté.
Certains rats prennent tellement confiance en eux qu'ils se mettent à chercher à s'enfuir de l'enclos, prudence donc, la sagesse veut qu'on intervienne dans les situations où nous n'avons pas le choix, mais toujours avec douceur et sans brusquerie (voir étape 2).

Dans cette étape, le rat vient à nous de lui-même, d'aucune façon c'est nous qui venons à lui. C'est lui qui doit venir en premier, qui doit comprendre tout seul, par notre inaction, que nous sommes des « choses » neutres, il n'a aucune raison d'avoir peur et peut nous explorer (grimper sur nos jambes, dans notre cou) sans qu'il ne se passe rien aussi. A ce moment là, une fois que le rat prend contact avec nous de façon quasi-systématique, on glisse progressivement vers l'étape deux, celle où cette fois-ci c'est nous qui prenons contact avec le rat.
Cela commence par une prise de parole, toujours sans gestes. L'animal nous écoute, nous devenons des meubles bavards. D'abord des chuchotements si le rat prend peur très vite, puis petit à petit, au fils des jours, on prend une voix normale.
Peu à peu, on peut commencer à faire des gestes, assez lents, mais qui sont clairs pour le rat : par exemple, cela va être une main qui glisse au sol pour s'approcher de lui (mais en restant à une distance respectable), et qui tapote des doigts. Cela peut aussi être une main qui donne une friandise (surtout si ce geste est fait en parallèle en cage).
Cela nous amène doucement vers la tentative de prise de contact directe sur le rat. A force de s'approcher petit à petit, le rat perd de sa méfiance, on peut alors jouer au « oups, j'ai pas fait exprès ». Ce jeu consiste à toucher brièvement et très délicatement (un effleurement au début) le rat, comme si on n'avait pas fait exprès, que notre doigt a malencontreusement rencontrer quelques poils lorsqu'il a bougé. Quand on touche le rat comme ça, il est important de garder quelques secondes où il ne se passe vraiment rien (on ne bouge plus), c'est le temps de réflexion pour le rat, qu'il comprenne ce qu'il vient de se passer, qu'il voit qu'après ce geste, rien ne spécial ne se passe (rien de douloureux). De préférence, quand on commence ce jeu, on essaie de toucher des zones éloignées de la tête. Cela commence par la queue, on remonte à la base, on passe au bas du dos, aux cuisses, aux flancs, on garde la nuque et les épaules en dernier (ce sont des zones particulières, très liées à la hiérarchie et la dominance, et on ne va pas s'amuser à titiller un rat un peu agressif directement sur cette zone là par exemple). Bien sûr, on ne parcours pas tout le corps du rat en une séance, cela se fait au fur et à mesure des jours. Si le rat se braque, c'est que l'on a été trop rapide, alors il faut revenir au toucher de la zone d'avant avant de passer à la suite.
Par ce jeu, finalement on fait accepter au rat notre simple contact. Nous devons au final pouvoir poser le bout de notre doigt sur sa peau, pendant 1 seconde, sans que le rat ne s'enfuit ou montre des signes de peur ou de crispation.

N.B : A noter que si on est face à un rat qui cherche à s'enfuir de l'enclos, c'est aussi l'occasion de lui apprendre d'être porté. Lorsqu'il est accroché au sommet du carton, ou aux barreaux de la cage, il nous suffit de glisser la paume d'une main sur les fesses du rat (on ne fait pas ça rapidement, nous devons rester doux, progressifs mais francs), et glisser l'autre main sous le ventre. Généralement le rat ne bouge pas, ou cherche à se laisser tomber (d'où la main sous les fesses) ou part en avant (c'est la main sous le ventre qui arrête la fuite, voir on peut commencer à porté lors de la fuite, c'est plus facile de décrocher un rat en mouvement), il nous suffit alors de lever vers le haut un peu notre main sous les fesses, pour décrocher les pattes arrières, suivie rapidement de l'autre main qui éloigne le rat du support (déplacement horizontal). On repose l'animal tout de suite au sol, délicatement, et là encore, on ne le touche plus, on le laisse réfléchir à ce qui vient de se passer. Parfois il réessaye de s'enfuir, dans ce cas là on recommence les mêmes gestes, inlassablement. Là aussi il voit qu'il est posé au sol et qu'il ne se passe rien de plus, et que même s'il prend peur lors du porté, les mains ne le contraint pas et le laisse sauter au sol si besoin.

A ce niveau là de l'exercice de l'enclos, c'est aussi l'occasion de poursuivre l'apprentissage du rappel commencé en cage. On commence à travailler ça en cage, et quand l'animal vient au bruit produit, on peut recommencer cet exercice dans un petit espace, donc dans l'enclos, avant de laisser son rat vadrouiller partout dans la pièce.
Si le porté n'est pas appris grâce à une fugue, on peut l'apprendre autrement. Le rat accepte qu'on le touche, on peut donc commencer à le caresser. Là aussi, tout se fait progressivement, suivant le même schéma que l'apprentissage du contact. Vient un moment où on commence à esquisser des caresses sur les flancs, puis on descend légèrement vers le ventre, voir de plus en plus sous le ventre. Si le rat ne montre pas de signes de mal-être, on peut passer délicatement ses doigts de chaque côté des flancs, les descendre légèrement sous le ventre, puis faire mine de soulever le rat à peine une seconde. Au début, les pattes avant ne quittent même pas le sol, il s'agit juste de commencer à habituer le rat à être porté. Là encore, on laisse passer quelques instants sans rien faire, et on recommence à l'occasion. Petit à petit, on soulève de plus en plus, jusqu'à lever les pattes avant, puis jusqu'à décoller le rat à quelques centimètre du sol. A noter que tout le processus est ici décrit, mais souvent cela prend du temps, n'essayez pas absolument de réussir à porter votre rat dès la première tentative ! Cela vaut pour toute action, ou apprentissage, il faut vraiment aller au rythme du rat.
Attention cependant, il faut tenir compte que certains rats ne seront jamais calmes lorsqu'on les porte. Il faut avant tout écouter son rat et ne pas aller plus loin que ce qu'il peut donner, ne jamais le forcer à quelque chose de traumatisant, c'est comme cela que l'on construit une relation basée sur la confiance mutuelle. Ainsi on peut obtenir de tout rat qu'il accepte notre contact, mais s'il refuse d'être porté, on le force pas, on trouvera toujours un moyen annexe pour le déplacer. C'est aussi cela la confiance mutuelle, accepter qu'on ne peut pas toujours obtenir ce qu'on veut, et bien souvent les choses arrivent avec le temps !
Maintenant, nous avons un rat qui n'a plus peur de nous, qui accepte qu'on prenne contact avec lui, voir qui accepte d'être un peu porté aussi. Il ne reste plus qu'à passé à une zone de sortie plus étendue, celle qui deviendra l'endroit de sortie de tous les jours !

NB : Ici les étapes sont très détaillées, mais selon les rats que l'on a en face de nous, certains font très facilement des choses, d'autres non. Donc certains étapes peuvent aller très vite, alors que d'autres prendront du temps. Toute la difficulté est de « voir » jusqu'où on peut aller avec le rat aujourd'hui, sans aller jusqu'à le braquer, en restant parfaitement doux et sans que le rat n'ai l'impression qu'on le contraigne à quoi que ce soit. Si on comprend le comportement du rat, on sait intuitivement ce qu'on peut faire, d'où le fait que l'observation reste primordiale.
D'autre part, le travail en cage complète le travail en enclos. Le contexte est un peu différent, mais l'approche est globalement la même : on veut un rat qui vienne nous voir de lui-même, qui vienne au contact, avant de pouvoir à notre tour prendre contact avec lui.

Cas de l'humain qui a peur des rats : la méthode est pertinente, car, par l'observation, l'humain apprend à connaître ses propres animaux. La peur vient souvent d'une incompréhension, on pense trop humain et pas assez rat, on ne comprend donc pas pourquoi notre rat nous mord, alors qu'en fait on vient de faire un geste qui lui a fait peur, ou alors qu'il s'est senti agressé.
Là encore on suit la même progression, l'étape un permet à l'humain de mieux comprendre son animal, de le laisser venir à lui (si l'humain ne bouge pas, le rat au pire peut le goûter un peu, mais ne le mordra pas du fait qu'il n'y a pas d'action envers lui). Puis ensuite l'humain fait l'effort d'essayer de toucher le rat, à peine au début, puis de plus en plus, au fur et à mesure qu'il apprend à mieux connaître ses animaux, à prendre de la confiance et à instaurer un petit code avec eux.
A la fin l'humain comprend comment il faut agir avec ses propres rats, et tout se passe bien mieux !

Très bonne idée d'avoir mis au clair cette méthode!

Merci beaucoup, ça va énormément m'aider je pense.

excellente initiative et on ne peux mieux détaillée.

J'aime beaucoup cette méthode d'approche.
 Elle a l'avantage de ne pas être du genre "ça passe ou ça casse". La confiance se construit petit a petit, et ne peut que s'améliorer avec le temps (si l'humain sait faire preuve de patience).

PS : ça serait intéressant à mettre en post-it ou article vu le nombre et la fréquence des questions posées à ce sujet non?

Oui on pourrait en faire un post-it à terme, mais je pense qu'il serait intéressant et pertinent d'avoir quelques variantes de cette méthode.
Ce que j'ai écris c'est ma vision de la chose, mais je sais qu'elle n'est pas faite exactement pareille par tout le monde ! Certains peuvent faire ça sur le canapé, d'autres vont tout de suite se mettre à parler au rat par exemple.

Mais c'est déjà bien si ce premier pavé est relativement compréhensible ! J'avais peur de ne pas réussir à bien expliquer !

C'est super !
je trouve juste que la lecture sur fond vert est un peu difficile

L'article est vraiment très intéressant. (Je fais partie des humains ayant un peu peur des morsures, du coup c'est une bonne méthode).

merci beaucoup pour cet article =) je pense que ça va bc m'aider

et oui ça serait super d'en faire un article quitte à ce que ceux qui veulent le compléter ou mettre des variantes le signale aux modérateurs et ceux ci les rajoute
(si ça leur fait pas trop de travail bien sûr.. on est quand même pas mal nombreux sur ce forum )

AlexG38 a écrit:

L'article est vraiment très intéressant. (Je fais partie des humains ayant un peu peur des morsures, du coup c'est une bonne méthode).

Tu as pu tester un peu ?

Parce que du coup cette partie là est assez personnelle, une sorte d'idée pour aider les personnes qui bloquent à se débloquer en douceur aussi (je réfléchis aussi au comportement humain ), mais moi-même n'ayant aucune peur des morsures, je n'ai pas pu tester ça, ni eu de retour sur cette idée, savoir si elle aide un peu ou pas du tout par exemple, si elle reste compliquée à mettre en oeuvre pour la personne qui appréhende ou non !

J'espère effectivement que cela va t'aider Claire, c'est là pour ça, et c'est déjà bien que l'un d'entre nous ai pu prendre le temps de mettre au clair cette méthode, depuis le temps qu'on en parle dans les divers post !

Etant donné que je n'ai pas de rats non ^^. Mais je vais essayer d'aller visiter des membres du forum avec des rats pour essayer de voir si j'arrive à en attraper etc

bien sûr tu pourras en attraper sans avoir de crainte ;.. les rats c'est gentil ... et les personnes qui t'ouvriront leur porte ne te mettront en main que les rats curieux et patates
tu pourras voir que finalement ça ne mord pas ou vraiment la faute à pas de chance ..

pour débuter c'est une bonne idée et ensuite tu ne pourras plus te passer des rats

Oui j'ai bien vu dans les différents sujets que ça a vraiment l'air adorable. Un peu ce que je recherche.
Du coup c'est vraiment pour être sur et en même temps poser des questions et tout que je voudrais faire ça.
En préparant l'aquarium pour les crevettes et donc en récupérant différents trics à des membres du forum j'ai pu les rencontrer et discuter et c'était pas mal du tout.

au moins quand tu seras décidée tu ne seras pas dans l'inconnu et tout se passera bien

C'est ça . (bon on va arrêter de "polluer" ce post peut-être ^^)

ça me rappelle un peu ce que j'ai fait aujourd'hui avec ma loute fraichement arrivée (hier soir). C'est une méthode vraiment douce et inratable à mon avis, c'est bien d'avoir posté ça ici, ça rendra service à beaucoup de gens. Je n'ai eu que des rats qui m'ont sauté au cou à l'instant où je les ai récupérées, cette fois elle est un peu craintive alors on se découvre doucement

merci. J'ai ma rate depuis 1 semaine et je n'arrivais pas à la prendre dans sa cage sans qu'elle me morde (à savoir qu'elle a 9 petits qu'elle allaite). Alors j'ai essayé votre méthode, ouvert la cage dans ma pièce à toilette et là miracle! Elle est sorti d'elle même et après 15' de ballade à travers la pièce elle me montait dessus, me sentait, ne m'a pas mordu. C'EST CHOUETTE

Contente de voir que cela vous ai utile à toutes les deux, et que cela vous aide !

Si jamais il y a des passages du texte difficile à comprendre, il ne faut pas hésiter à le dire, comme ça je pourrais retravailler dessus pour rendre ça plus clair, sans que cela n'engendre de questions

J'ai utilisé cette méthode pour mon Tommen, rat castré car agressif envers moi et son copain.
J'en avais vraiment peur, et lui avait du coup pas confiance en moi même une fois les hormones bien redescendues.

Toute sa période de convalescence avant la réintégration j'ai appliqué ça pendant les sorties.

C'est vraiment bien. Ne pas avoir à le toucher m'a fait reprendre confiance en lui (la castration l'a vraiment calmé mais quand on a peur c'est compliqué de se contrôler).
Donc méthode très utile aussi pour l'après castration

Merci d'avoir partagé Alouette.

J'ai appliqué cette méthode avec ma troupe et pour 5 sur 7 c'est un franc succès , par contre avec banshee et bullma qui sont très peureuses, j'ai fait une bêtise et elles ont beaucoup de mal à avoir confiance en moi désormais. Ce que j'ai mal fait, c'est que je faisait bien les séance de l'enclos et on avancé petit à petit, mais quand venais le moment de les rentrer dans leur cage, je ne leur avait pas appris le rappel à ce moment la et donc il y avait une course poursuite entre elles et moi pour les rentrer et tout le travail accompli plus tôt était anéanti
Aujourd'hui quand j'ouvre la cage , elles viennent sur moi et réponde au rappel par contre elles sont toujours sur le qui vive ( cela fait 8 mois que je les ai) , mais il y a du progrès
Par contre à la moindre chose inhabituelle, on repars en arrière, comme lors de l'intégration de Arya en terrain neutre, c'était banshee et bullma les plus stressé et après il m'a fallu au moins 15 jours pour qu'elles reviennent me grimper dessus
Avec certains rats il faut beaucoup de patience et chaque avancée minime est une victoire

Ah oui effectivement, courser les rats pour les rentrer (bien que je comprends... il faut bien qu'ils rentrent au bercail un jour !) est à l'opposé de la logique de cette méthode. Si jamais tu rerencontres une prochaine fois ce soucis là, tu peux sois attendre que les rats rentrent d'eux-même (vu que c'est un enclos, ils ont plus de chance d'y aller pour boire un coup par exemple). Sois leur suggérer de rentrer, en barrant la route avec des objets pour éviter qu'ils aillent trop loin, ou en poussant touuuuuuuuut doucement le rat pour l'inciter à rentrer dans sa cage (avec une friandise à la clé).

J'ai beau avoir suivi cette méthode aussi, sur les 12 rates que j'ai, quelques uns sont encore trop peureuses. Mais à force de garder les habitudes (sorties à la même heure, gratouilles à la même heure, toujours les mêmes actions aux mêmes moments de la journée, etc) elles se sont inscrites elles aussi dans ses habitudes là. Elles gardent encore leur crainte en sortie, quelques passages sont délicats (les porter), mais globalement elles sont moins stressées avec ces habitudes un peu strictes, même si cela peut être frustrant de savoir qu'on ne peut pas tout faire avec ces rats.
Plus d'un an après ce sauvetage les rats continuent de progresse, c'est pour dire à quel point ta dernière phrase est vraie

Super !!! Bravo et merci