Mon amour,
Je ne sais par où commencer...
Les mots me manquent et le vide est sidéral à la maison.
Je me souviens du jour où ta naisseuse m'a envoyé des photos de ton frère et toi sur mon téléphone pour que je choisisse. Je n'ai finalement pas eu à choisir, j'ai tout de suite su, que c'était TOI, Crac, l'amour de ma vie, mon craquage à moi... Mon doudou qui sentait si bon le miel...
Ta bouille de bébé avait conquis toute la famille :
Je me souviendrais toujours du jour où je suis venue te chercher, ta naisseuse avait la gastro et nous l'avons tous attrapés pour pouvoir te récupérer...
Quand tu es arrivé à la maison, tu étais très timide. Et puis tu es vite devenu une véritable pile électrique, un rat monté sur ressort , qui ne faisait jamais de bêtises.
Ton adolescence s'est déroulé sans trop de soucis, tu n'as jamais été malade et tu étais adorable avec tout le monde. Le seul rat que tu n'aimais pas mon Ange, c'était Tatouille... Je n'ai jamais su pourquoi, tu ne me l'as jamais dit... Il y a tellement de choses que tu ne m'as pas dites...
Le temps a passé trop vite, sans que ni toi, ni moi, ne savourions vraiment nos bref instants de tendresse, car tu es étais plus chat que rat. Tu voulais ton indépendance et je l'a respectais. Parce que je t'aimais ainsi, parce que je savais dans tes yeux que tu m'aimais. Je n'avais pas besoin de plus.
Jusqu'au bout tu es resté fidèle à tes amis de toujours : Mollo, Bane, Niaga.
Tu étais mon parfait à moi, ma moitié, mon rat de cœur, mon nounours au miel, mon z'orange à moi.
Tu étais l'alter égo de Feirefiz. Diane et moi rêvions de créer une variété de loulous homosexuels, mais ni l'un ni l'autre n'avez voulu
J'ai cru bêtement que tu pourrais tenir, que tu y arriverais... Mais le destin est cruel.... Cette saloperie de rhume s'est transformé en problème respiratoire chronique et a lésé tes poumons, te privant d'air petit à petit...
J'ai refusé de te voir souffrir plus... Ce matin encore, tu cherchais l'air. Tu ne voulais plus manger, ni boire...
J'ai appelé le vétérinaire, la boule au ventre, et puis nous sommes partis, tous les deux mon cœur...
Tu savais, tu étais serein. Tu m'as fait un énorme câlin avant ton départ et puis....mes yeux se sont brouillés...
Je n'ai pu contenir mes larmes quand le vétérinaire t'a endormi définitivement...
Maintenant, il faut que je fasse sans toi...Mais je sais déjà que je ne pourrais pas... Alors je vais juste tenir tant bien que mal, pour ceux qui restent, et souffrir en silence de ton absence.
Je t'aime mon loulou et tu resteras à jamais dans mon cœur.