Mon pauvre poussin...Que pourrais-je dire de toi? Quand tu es arrivée à la maison, tu n'étais qu'une petite boule couleur crème qui protégeait sa nièce. Je te prenais partout avec moi, le temps que tu t'habitues...En sortie, tu venais toujours te coller sur moi, me grimpais dessus, te cachais dans mes cheveux...
Tu étais la seule à me faire des bisous, et même si tu étais froussarde parfois, tu revenais toujours. Tu étais la seule à véritablement apprécier un petit moment de papouilles, ma petite crémiche...
Un peu plus d'un an seulement que je t'avais à mes côtés. Tu menais la grande vie, toujours en vadrouille avec tes deux copines que tu adorais, tu n'étais pas une dominante difficile, tu tempérais tes deux complices, et tu voulais toujours aller voir ce qu'il se passait du côté des males, à la recherche de toujours plus de compagnie...
Et tu as commencé par un abcès, une énorme boule sur le menton...Direction véto, tu te fais nettoyer une première fois, mais l'abcès revient, et tes dents sont écartées...La véto soupçonne une tumeur, tout ce que l'on pouvait espérer c'est que cela n'évolue pas vite. Tu as donc été opérée puis mise sous traitement... En deux semaines de temps à peine, je t'ai vu dépérir mon pauvre bébé, la tumeur est sortie si vite, malgré les fils de la véto pour suturer ton abcès nettoyé. Plus le temps passait, plus tu perdais tes forces, tu ne voulais plus sortir de la cage. Avec les soins antibios, la cortisone, j’espérais que tu ais moins mal, même si ton état se dégradait de jour en jour... Je te préparais de la nourriture molle en te mixant des bons petits plats et te faisais prendre des bains de bétadine pour nettoyer la tumeur qui ne faisait que grossir puis ensuite saigner... Tu étais tellement adorable pendant les soins, jamais tu ne m'as mordue, et j'avais droit à quelques creucreu pendant nos séances calins...
Je n'imagine pas que tu sois déjà partie, alors que tu aurais du rester auprès de nous plus longtemps...Tu n'avais que 14mois, mon petit chat...
Je ne pouvais pas te laisser souffrir et dépérir encore plus... Je sais que tu souffrais, mais pourtant je me sens tellement impuissante de n'avoir rien pu faire de plus pour que tu ai ce que tu méritais : vivre encore de beaux jours auprès de tes copines.
Bien que je savais que cette tumeur était inopérable, en allant chez la vétérinaire ce jour là, j’espérais naïvement qu'il y aurait une autre solution que celle là. Ca m'a fait tellement de peine. Comme j'aimerais que partagent ma peine tous les gens que j'ai entendu me dire "ce n'est qu'un rat". Tu n'étais pas que cela, tu étais mon bébé, ma fifille, ma princesse. Tu étais un petit rayon de soleil et tu m'as beaucoup apporté et appris.
C'est un premier départ douloureux pour moi, mais je sais que c'est ce qu'il y avait de mieux -je l'espère-.
Tu vas nous manquer, ma douphette...