Mon ange s'est éteint chez le vétérinaire aujourd'hui, tout contre moi. Ma petite princesse,...
Tu étais ma première rate, celle sans qui tout les autres ne seraient pas la, celle qui m'a fait découvrir ce monde et ses merveilleuses boules de poils.
Quel mic mac ça a été pour te ramener à la cité u ou j'étais, on a fait tout un planning pour faire passer la cage et la litière devant le concierge. Mais après ça n'a été que des moments de bonheur, toutes les deux, tu venais se blottir contre moi pour dormir, quelle rigolades aussi, surtout quand tu t’obstinais à vouloir grimper sur la fenêtre.
Ma Gaïa,... Ma grande gourmande! Ton caractère s'est tellement collé au mien, zen de nature et grande morfale. Les voyages ne t'ont jamais stressée, et pourtant tu as vadrouillé avec moi. Non toi ce qui t’intéressais c'était l'exploration, dans le train le siège de derrière t'attirais à chaque fois, les chats, le chien, rien ne t'as jamais fait peur, toute aventure était bonne à prendre.
Comme ce jour ou tu t'es échappé dans le "grenier" chez ma mère, à une heure du matin tout vider pour te chercher et te retrouver juste derrière nous regarder tranquillement assise sur mon sac de voyage.
Par contre la seule aventure qui ne te tentait pas, c'était l'eau, ça tu n'aimais pas!
Tu as connu tellement de chose, le métro dans mon écharpe, les cris des gens qui se rendent compte de ta nature, et les caresses hésitantes des enfants et adultes qui ont osé toucher un rat, pour se rendre compte que tu étais adorable et absolument pas dangereuse et terrible.
Tu as été tellement heureuse à l'arrivée de Clio, Tu la couvais, la câlinais sans arrêt. Et tu adorais être avec tout le monde.
Et puis ta passion, la nourriture, tu pouvais manger tout et n'importe quoi, tu adorais la salade, lorsqu'on a fait le shooting photo avec les bonbons tu es la seule à y avoir touché, petit coup de dent dans une réglisse. Tu étais la première à venir aux barreaux pour voir si il avait un petit bout de truc à manger, et quand tu récupérais quelque chose tu t'enfuyais dans ton coin, pour manger TON morceau, et puis bien sur une fois fini tu allais embêter les autres pour piquer leur bout.
Ma princesse, tu es restée vive jusqu'au bout, même dans la maladie et la vieillesse la nourriture restait une priorité, à pousser tout le monde pour être la première.
Tu as été à la fois chieuse et plus tard câline avec les bébés.
Tu resteras à jamais mon trésor, mon premier amour, mon petit bébé, que j'ai laisser partir, va sur ton nuage de gruyère retrouver tout les autres ratous décédés.
Je t'aime mon bébé, je t'aime tellement...
Mon amour, tu resteras à jamais dans mon cœur!