Normalement, je n'écris pas d'hommage, les mots sont trop faibles, ils résonnent de façon fausse et trop douloureuse, et je n'ose pas toujours étaler cette peine, par pudeur mal placée, peut-être...
Mais pour toi, mon Máni, je ne peux pas me défiler. Même si les phrases sonnent creuses, même si cet amas de mots n'est qu'une minuscule partie de l'iceberg de ta vie et de ma douleur, je te le dois bien, après tout ce que tu m'as donné.
41 mois de vie dont 34 avec moi, une de mes plus belles rencontres rattounesques si ce n'est la plus belle, et une sensation douce-amère de vide qui s'est logée dans ma poitrine depuis que tu n'es plus là...


Photos de Máni et moi, par Gwen-Elea


Máni était un petit rat, tout rond, tout doux, une petite boule de tendresse et de malice, qui cachait sous sa bille de clown une intelligence incroyable et un cœur immense. Toujours de bonne humeur, toujours en train de s'occuper des autres, nourrir et toiletter les plus vieux que lui, protéger les plus faibles, il était là, tranquille et bienveillant.
Pourtant, Máni n'avait pas eu une jeunesse facile : maltraité par une humaine sans émotions qui se refusait à nourrir les rats qu'elle avait fait naître en attendant leur mort, il a survécu en silence, s'est battu jour après jour pendant 7 mois pour ne pas abandonner la vie, et finalement, après cette longue et douloureuse attente, la délivrance est venue pour lui. Sa cage s'est ouverte, une autre humaine (skapounkette, sur Rescue, mille mercis à elle) a recueilli les frêles survivants, les a sortis de cet enfer et leur a offert de nouvelles familles.

Ce petit bout de rat a atterri chez moi, en compagnie de son frère Odin, tout aussi chétif que lui, tout aussi apeuré, des petits fantômes qui, du haut de leurs 7 mois, n'atteignaient que péniblement la taille de ratons de deux mois... Des ombres, dévorées par leur stress, leurs hormones, leur peur...

Máni, trois semaines après son arrivée


Máni s'est tout de suite distingué par son intelligence : s'évader à tout prix, élaborer des stratagèmes complexes pour venir à bout de tout système de fermeture, quitter la cage, cette prison qu'il n'avait que trop connue, partir. L'angoisse était si grande qu'il hurlait à ma simple vue, elle était si profondément ancrée qu'il n'osait pas s'alimenter malgré sa faim et sa maigreur. Il lui a fallu des jours pour accepter la nourriture, les friandises, et le contact visuel.
Au fur et à mesure, sa curiosité s'est affirmée : qu'était donc cette bestiole géante qui tendait des friandises du bout de ses grosses pattes roses ? Pourquoi n'était-elle pas hostile ? Était-il possible de lui goûter la main ? De lui grimper dessus ? Pourquoi s'obstinait-elle à s'assoir devant la cage ouverte et parler ? Pourquoi tendait-elle un appareil bizarre qui produisait une lumière intense et claquait soudainement (un "appareil photo", qu'elle disait) ? Beaucoup de questions qui méritaient des réponses, et une enquête approfondie pour les obtenir.



De fil en aiguille, Máni se mit à rechercher ma présence, à réclamer le contact. Puis, il décida que finalement, la grande bestiole qui tendait des friandises était très chouette : il ne me quitta plus d'une semelle. Il s'évadait même la nuit pour venir dormir au pied de mon lit (voire dedans, ce qui m'a valu de belles frayeurs avec réveils en sursaut !), il avait décrété que la vie ne valait d'être vécue que perché sur l'épaule de l'Humaine, et de préférence entortillé dans ses cheveux.
Faible FA que j'étais, je n'ai jamais pu le faire adopter. Je n'étais pas censée garder de rat supplémentaire, je ne le pouvais pas, mais Máni et moi étions tellement proches qu'il m'a été impossible de m'en séparer. J'ai investi dans une cage encore plus grande, de nouveaux dodos, fait une coupe sombre dans mon budget alimentation pour augmenter la cagnotte véto, et ai annoncé, toute gênée, que ce petit clown faisait désormais partie de la troupe des Monstropouics. Ce qui n'a surpris personne, bien évidemment.


À peine présenté à ses nouveaux copains, Máni trouva sa place. Il manquait un médiateur, Máni était fait pour ça. Il calma tous les conflits, s'interposa dans les bagarres, rassura les plus faibles, apaisa les plus énervés, et finit par devenir le guide de Thor, vieux rattou grincheux aveugle, qui s'appuyait sur Máni pour explorer son terrain de jeu.



Máni fut fidèle à lui-même pendant de longs mois, de longues années, même. Il était la mascotte de la cage, le Souriceau-fléchouille qui faisait fondre les invités, celui qui montrait aux humains que l'entraide existe chez les rats, celui qui apportait à manger à ses vieux copains affaiblis, celui qui les nettoyait et dormait auprès d'eux, celui qui montrait aux plus craintifs que l'Humaine ne leur voulait que du bien. Il était le bon flic, qui aidait le dominant à retourner les fauteurs de troubles, le clown qui jouait la comédie pour obtenir des friandises, le grand explorateur qui réussit à atteindre des zones improbables de l'appartement, la peluche douce qui venait se lover dans ma main pour réclamer des câlins, l'expert en manucure qui s'endormait systématiquement sur mes genoux en me léchouillant les mains...
Il était tout grassouillet (après avoir souffert de tant de privations, monsieur était devenu très bon vivant !), tout rebondissant (il ne savait pas se déplacer autrement qu'en sautillant), tout doux et sentait bon le miel. Il aimait tout le monde et tout le monde l'aimait, tant les humains que les rats.
Je ne l'ai jamais surpris au cœur d'un conflit, il se contentait de les apaiser, jamais de les provoquer.



Máni vieillissait tranquillement, sans jamais être malade. 24 mois, grande angoisse : passerait-il les deux ans ? Sans le moindre souci ! Une minuscule tumeur était apparue sur sa queue à ses 28 mois, j'étais terrifiée à l'idée de le faire opérer, si vieux, mais il se réveilla sans encombre et guérit en moins de temps qu'il en faut pour l'écrire.
Insidieusement, la parésie s'installa, il commença à avoir quelques faiblesses à l'arrière-train à ses 33 mois, mais jouait toujours avec autant d'entrain. Un peu moins de rebond, mais une énergie débordante, sans faille.
Il n'était cependant pas question de laisser cette faiblesse envahir mon éternel raton : on prit la décision de faire nager Máni. Máni qui adorait l'eau, mais détestait les séances de rééducation et abusait de son talent de comédien pour les écourter. Qu'importe : il ne couperait pas à ses trois séances de 15 minutes par jour ! Il finit même par y prendre goût, sachant pertinemment qu'il y avait une friandise à la clé, sa préférée : une cuillère de compote de pommes décorée d'une graine de courge.
La rééducation quotidienne repoussa la parésie un temps, mais celle-ci le rattrapa vers ses 36 mois. L'arrière-train bloqué ? Qu'importe ! Courir sur les pattes avant était toujours possible !

Je crois n'avoir jamais vu un rat se déplacer aussi vite en rampant : Máni explorait toujours autant, se démenait pour grimper aux étages, accéder à son hamac préféré (mille mercis à Shine, qui a offert le dodo parfait à mon papy Máni, celui qu'il adorait et ne voulait lâcher pour rien au monde), et creucreuter de bonheur une fois installé comme un roi.



Son copain Fiz, qui s'était auto-proclamé "meilleur ami du Máni et toiletteur/nourrisseur officiel" (après avoir été accueilli et protégé par Máni alors qu'il était tout petit bébé), le soutenait beaucoup. Il s'allongeait sous le biberon pour permettre à Máni d'y accéder plus facilement en lui grimpant dessus, le maintenait à la gamelle, dormait avec lui, l'aidait à se nettoyer. Ils étaient tout le temps collés l'un à l'autre, inséparables.

Fin décembre 2011, Máni fit une chute dans la nuit. Probablement tombé sur un rebord de gamelle, il s'était fait mal et n'arrivait plus à se déplacer correctement. Il passa sa nuit sans boire ni manger, et Feirefiz me guida vers lui au matin, très affaibli et déshydraté. Un vent de panique avait soufflé sur la troupe, et je pris conscience pour la première fois de la grande faiblesse de mon rattou : son âge, qui dépassait de loin l'espérance de vie moyenne d'un rat, âge canonique malgré l'envie de vivre de Máni, qui présageait d'une fin probablement imminente.
Mais encore une fois, Máni se battit et réussit à s'en sortir. Quelques jours plus tard, il rampait à nouveau comme un athlète, avec une énergie impressionnante, et mettait beaucoup de cœur à creucreuter de joie et se goinfrer pour entretenir ses petits bourrelets.

Spoiler:

Hier matin, en me levant, je me suis dirigée comme à mon habitude vers la cage, pour distribuer les papouilles et friandises du matin, et laver Máni (c'était le rituel : nettoyage du bas-ventre et des oreilles, séchage dans une serviette chaude, puis compote et graine de courge, et enfin dodo sous les caresses). La cage me semblait vide... Máni n'était pas là, à m'attendre comme à son habitude. Il n'avait pas pointé son petit museau de clown hors de son tipi, ne me regardait pas de son air malicieux, ne bougeait pas...
J'ai immédiatement su que quelque chose n'allait pas, je l'ai sorti, pris sur mes genoux, il était faible, les yeux mi-clos, mais semblait malgré tout sourire... Il était détendu.
Je ne voulais pas y croire, pas accepter le fait qu'il était en train de partir, je lui ai préparé de la blédine, puis sa compote préférée, des purées qu'il aimait, il ne voulait que très peu manger, et semblait le faire uniquement pour me faire plaisir. Je n'ai pas insisté, je l'ai lavé comme à son habitude, il a eu un léger regain d'énergie. Durant le séchage, il m'a léché les doigts et s'est mis à creucreuter, puis s'est endormi sous les papouilles et a passé son après-midi avec moi, respirant paisiblement, lentement.



Mon Máni, le soir, nous t'avons installé avec tes copains Feirefiz et Arkanys dans la plexi, pour que tu ne sois pas harcelé par les autres. Feirefiz était fou d'angoisse, il te marchait dessus, tentait de te "pétrir" avec ses pattes, comme s'il voulait te masser... Il amenait de la nourriture qu'il poussait frénétiquement sous ton cou, s'allongeait sur toi, se levait en sursaut et tournait en rond, complètement désorienté et affolé. J'ai eu peur qu'il te fasse mal, je l'ai remis avec le reste de la troupe, et je t'ai confié aux bons soins de Lorich et Arkanys. Tu respirais de plus en plus lentement, les larmes s'échappaient alors que je te disais au revoir, te faisant une dernière papouille derrière l'oreille, là où tu les aimais tant...

Et tu t'es endormi.


Repose-toi bien ma merveille, que ton corps ne soit plus jamais fatigué, plus jamais lourd. Prends soin du morceau de mon cœur que tu as emporté...

Petit Máni, pas de mots pour décrire et combler le vide que tu laisses derrière toi, tu es certainement le rat le plus étonnant et le plus extraordinaire que j'ai connu, le moment passé à t'observer en train de séparer mes loulous énervés restera à jamais gravé dans ma mémoire !

Je suis très fière d'avoir pu te connaître, plus tard, je pourrais dire "eh ben moi, Máni, je l'ai connu !"

Veille bien sur tes copains et sur ta maman de là où tu es, tu es parti dignement, tu peux être fier de tout ce que tu as fait <3

Bon voyage Mani d'amour! Sois heureux là-haut comme tu l'as été ici et amuses toi bien avec les potes! Passe le bonjour au gros Girgir pour moi et veillez bien sur Dianette et les copains qui restent.

Toi aussi tu fais parti de ces rats qu'on oubliera pas

oh purée diane

de grosses pensées pour toi, pour della, et pour mani...

Mani était un rat exceptionnel, je suis contente de l'avoir un peu connu, il a montré qu'un rat pouvait faire de grandes choses.

Au revoir petit bout de chou, prends soin de ton humaine qui t'aime plus que tout, de Fiz et tes autres copains, tu vas leur manquer aussi.

Courage Diane, tu lui as offert la plus belle des vies.

Ton hommage m'a donné les larmes aux yeux.

J'en ai les larmes aux yeux moi aussi, je suis très contente d'avoir eu la chance de le voir en vrai au moins une fois, ça se voyait bien que c'était un rat hors du commun, ça se voyait dans son regard. Qu 'il repose en paix, il aura eu une belle et longue vie, même si au final ça paraît toujours trop court et qu'on aimerait toujours grapiller un mois ou deux de plus...

Grosse pensée pour vous deux Diane et Della, et pour tous les copains de cage, en particulier le Fiz

un magnifique hommage qui m a fait monté les larmes aux yeux. Les mots ne sont jamais assez forts mais tu lui a rendu un bel hommage et offert une belle fin de vie il est partie auprès de toi. Je t envoie tout mon soutien, rip màni repose en paix sur le nuage de gruyère ...

J'étais sûre que j'allais pleuré en lisant cet hommage.
Aucun doute sur le fait qu'il devait être un rat extraordinaire...
Plein de courage Diane et que Máni fasse un bon voyage et continue de veiller sur vous tous...

Magnifique Hommage

Superbes photos qui montrent un lou très malcieux

RIP petit Mani et courage à toi Diane

j'ai pleuré aussi Diane RIP Mani veille sur tout le monde sur le nuage

des bisous Diane

Je n'ai pas les mots, l'ayant connu à travers toi Diane, sa déesse.

Bon voyage Máni, tu seras un ange merveilleux, veille bien sur tes copains, sur tes humains et surtout sur Fiz qui a perdu son meilleur ami

Un très très grand merci pour vos gentils mots, pour votre soutien... Je commence à réaliser, par phases. Je le cherchais encore machinalement dans la cage, tout à l'heure, pour la sortie... ça fait sacrément mal

Il était si vieux, si fatigué... Je suis tellement soulagée qu'il ait pu partir sans souffrance, de sa belle mort, mais tellement triste en même temps... le vide s'intensifie à chaque heure qui passe

Wouh c'est excessivement émouvant >_< c'est pas bien de me faire ça !!
Ta relation avec Mani avait l'air magnifique et en te lisant on comprend le vide qu'il laisse derrière lui.
J'espère que la peine finira par s'estomper, que le manque va se combler... courage.

Diane, je ne peux que t'envoyer tout mon soutien. Tu auras surement été la meilleure des Humaines pour ce bonhomme.
Une grosse pensée pour Mani, et à ses copains de cage à qui il doit énormément manquer.

Courage

magnifique hommage diane j'en pleure tellement que c'est beau rip petit mäni tu laisse un grand vide dans le cœur de ta maîtresse

"Je ne sais qu'une chose ; tu tiens
Ma joie, ma peine, entre tes mains

Tu es le souffle, le lien,
Mon enfant roi, mon magicien."



Moi qui vit en ville, je ne regarde jamais le ciel la nuit ; c'est inutile, les lumières des Hommes éteignent celles des étoiles. Le jour de la mort de mon Nebel j'ai levé les yeux pour la première fois depuis longtemps et je l'ai vu. L'étoile du Berger il me semble, la seule qui ne meure pas quand la ville s'allume.
Depuis, je la guette chaque soir et je sais qu'il est là. Que Nebel est là.

Et hier, je peux le jurer, j'ai aperçu une deuxième étoile à ses côtés.
Je sais que c'est stupide, que ça n'allégera en rien ta peine, Diane. Mais je tenais à le dire. Quand j'ai appris le départ de Máni et que j'ai compris... il a rejoint les étoiles.


Plein de courage...

Quel bel hommage Diane, j'en ai les larmes aux yeux !!! Pleins de courage

Et moi j'ai repleuré apres le message de Renarde

Je suis profondément attristé par son départ même si il n'était pas à moi. J'ai appréhendé ce moment mentalement, et ai eu une pensé pour lui à chaque fois qu'un de mes ratoux est parti, et vous savez qu'il ont été nombreux ces dernière semaine. J'etais rassuré de savoir qu'il était toujours là, mais aujourd'hui il est parti :'(.

Máni était vraiment un ratoux exceptionnel, et je comprend la peine que tu peux ressentir.

Ce moment ou ils déclinent mais trouvent encore le moyen de te lécher les doigts et de creucreuter, pour te faire comprendre que malgré tout, tout va bien, ou pour te donner du courage.

Je ne les vu que peu de fois et pourtant j'ai été touché par Máni, c'est difficile à décrire mais je sentais en lui une grande force. Simplement triste de ne pas l'avoir revu.

Je ne trouve même pas le mots pour traduire ma pensé correctement, donc je dirais simplement, je penses à vous, toi, Della et Fiz.

Adieu Máni tu vivras éternellement dans nos pensés.

Merci Diane de nous faire partager ta peine... Moi aussi j'en ai pleuré en lisant ton histoire, son histoire, votre histoire. Et j'ai de nouveau pleuré en lisant le message de Renarde...

Je n'ai pas grand chose à dire mais je pense beaucoup à vous, à toi, à Della, à Fizouchou qui a perdu son mentor, à toute la troupe qui a perdu son sénior... Mani vivra à jamais dans vos cœurs... Et le vide qu'il laisse doit être tellement immense...

C'est dur ce moment, alors je vous souhaite tout plein de courage, je pense à vous, et à Mani qui doit être bien soulagé à présent, après avoir eu une belle longue vie heureuse à vos côtés.

Je n'avais pas eu le courage de repasser lire vos messages, ça a été bien trop dur, et d'ailleurs ça n'a pas loupé, j'ai encore pleuré rien qu'à la vue des photos et à la lecture de vos adorables mots de soutien qui m'ont énormément touchée.

Je dirais simplement merci, un très grand merci à tous, et merci à Máni qui m'a appris énormément de choses... Il avait beau être un tout petit rat, un grain de sable sur cette Terre, il avait beaucoup de force et de grandeur. Bien plus que beaucoup voudraient l'admettre, de la part d'un si petit être.

Et le vide qu'il a laissé est bien plus grand que je l'avais imaginé, lui aussi...

Tu nous manques beaucoup petit bonhomme, tu étais un petit roi, toujours de bonne humeur, toujours présent, et tellement intelligent... je suis très fière de t'avoir connu, très très fière de toi ♥


J'ai retrouvé ça en rangeant mes images, merci à Mario qui avait pris ces photos, ça me fait du bien de les voir aujourd'hui :

On dirait une tite souris, j'adore son coloris

Il a eu une belle vie ce lou

courage encore à toi et Mani te surveille d'ou il est

Merci beaucoup
C'est marrant, ton commentaire fait vraiment écho à son surnom : je l'appelais souvent "Souriceau" ou "Souris-nouille" justement, il avait une bouille toute ronde avec de grandes oreilles qui lui donnait un air de petite souris en effet ^^

De riiiien

Surtout sur la deuxième photo on dirait vraiment qu'il fait mini mini j'adore ce genre de petite crevette, heu ou souris (il doit bien rire de tous ces surnoms lol)

Ooooh....
Repose en paix petit amour.
Tu as donné autant de tendresse que tu en as reçu.
Fais de beaux rêves éternels.