Alors voilà… Lorsque j’ai contacté Pinky, la première fois, c’était parce que je voulais retrouver un p’tit bout de mon z’ours. Un tout p’tit bout, un qui puisse me permettre de reprendre l’aventure, stoppée bien trop tôt, que j’ai commencée à vivre avec cette famille.

Alors, naturellement, j’ai voulu un nom qui ait un lien, un tout petit lien, avec mon défunt z’ours, à qui j’ai bien sûr beaucoup pensé depuis le lancement de la portée.

Je me suis souvenu qu’à l’époque, en suivant la portée de Twiki et Gustin, j’avais choisi son nom, Twice, en hommage à Twiki, sa maman, qui avait fait 8 filles juste pour que j’en ai une. La dernière. J’avais gardé la première syllabe de son nom, comme un petit merci, qui sonnerait à chaque fois que je prononcerai son nom, pour me rappeler la chance que j’avais eue d’avoir une place parmi les adoptants.

Du coup, je me suis dit que procéder dans la même logique (garder la première syllabe du nom de maman) cette fois-ci serait un double hommage. A Pillywiggin, parce qu’elle a fait une fifille pour moi. Et aussi un peu à Pinky, qui m’offre la possibilité de continuer l’histoire… Tout en me rappelant mon bébé.

Quand même, ça tombait bien : Pinky, Pillywiggin (et même Piquette !), et ça tomberait rudement bien aussi qu’un nom en –Pi fasse tilt.

Oui, mais non. Pissenlit, Pipistrelle… Ca collait pas, tout ça. Pas de tilt. Rien du tout. J’avais besoin de ressentir la même chose que lorsque je répétais « Twice », toute seule devant mon écran, y’a deux ans. Ce petit frisson aromatisé au sourire niais, parce qu’on sait que ça lui ira comme un gant, qu’on s’amusera à le prononcer, ce nom, autant qu’il faudra, et surtout plus que de raison.

Je trouvais tellement rien que j’ai laissé tomber l’idée. La miss est passée par tout un tas de prénoms kyriellesques, des mots que je trouvais chantants, jolis, qui me donnaient envie de sourire. J’essayais mentalement de l’appeler comme ça. Mais y’avait rien d’assez bien pour elle.

L’autre jour, on faisait les courses. Après être allée chercher je ne sais quoi, je retrouve mon chéri au milieu du rayon sauces, planté là, avec un gros pot jaune fluo dans la main.
« T’as déjà goûté à ça ? » qu’il me demande.

Je le regarde. Je lui réponds que j’adorais ça quand j’étais gosse. Le Piccalilli. J’ajoute que ça ferait un chouette nom.

Il me répond que ce qui serait encore plus chouette, c’est Piccadilly. Comme dans Piccadilly Circus.

Une origine anglophone, comme Twice. Un mot qui sautille tout seul. Qui commence par –Pi. Celui que je cherchais, j’en suis sûre. J’ai souri tout bêtement, on a pris le pot, et on est rentrés chez nous, avec une certitude en tête : le nom de cette jolie princesse sera Piccadilly.