Bonsoir la communauté.

Je viens de perdre un de mes pépères, y a tout juste une demi heure. Impossible de fermer l'oeil alors autant parler de ce qui me préoccupe dès maintenant...

Donc voilà. Sur les trois ratous qui partageaient nos vies depuis maintenant un peu plus de 2 ans, 2 sont parti à un ou deux mois d'intervalle, ce qui fait que notre dernier loulou se retrouve seul. Il a un an et demi. Bien sûr, nous savons que les rats, de manière générale, se plaisent a être en groupe plutôt que seuls, mais pour être tout a fait honnêtes, on a tellement mal vécu ces pertes qu'on ne se sent pas "prêts" à adopter un petit nouveau, comme ça a chaud.

A vrai dire j'ai beaucoup d'admiration pour les personnes qui surmontent ça. Ce sont nos premiers et bien qu'on savait a quoi s'attendre (faible espérance de vie, mort souvent pénible...), tout ça nous a paru bien plus difficile encore. Cette expérience a déclencher un véritable coup de foudre pour ces petites bêtes qui me passionnent, mais tenir en sachant comment ça fini... C'est dur ! Comment vous faites ?

Bref, venons en aux faits. Que feriez vous ? Pensez vous que notre loulou puisse vivre seul, un temps ou pour le reste de ces jours sans qu'il ne soit trop malheureux ? D'un autre côté ça me fait mal de le priver de compagnie alors qu'il a toujours eu des copains avec lui jusqu'à présent, bien que ce soit un gros chahuteur... Il n'est pas câlin du tout, et il était très peureux quand on l'a récupéré.

Les premières morts sont les plus difficiles. Ca ne fait pas longtemps dans votre cas, votre peine va s'apaiser. Laissez-vous quelques jours pour vous remettre.

Concernant le ratou, s'il n'est pas proche de l'humain, ça implique aussi que la présence de congénères lui sera plus nécessaire pour avoir les intéractions sociales indispensables à l'espèce.
S'il est solide, il lui reste 1 an, 1 an et demi à vivre.

Ma dernière adoption est un mâle resté seul suite à la mort de ses copains, sa maitresse ne voulait pas qu'il soit malheureux et ne comptait pas en reprendre de sitôt, donc elle me l'a confié, ce qui est à son honneur.

Si vous compter poursuivre l'aventure, l'adoption de deux tout petits peut être une solution, bien souvent ça redonne un regain d'énergie au plus âgé qui s'occupe également de driver les plus jeunes qui resteront à deux du même âge lorsque le pépère tirera sa révérence

Je le trouve un peu jeune pour rester seul tout ce temps surtout qu'il a été en groupe et n'est pas très proche de l'humain .

2 solutions :
-Adopter un rat de sensiblement le même âge mais l'intégration peut s'en trouver un peu plus compliquée .
-Le faire adopter par quelqu'un de confiance qui possède une troupe de rats équilibrée .

Je pense qu'on va prendre quelques jours de réflexion effectivement, peut-être qu'on verra les choses différemment une fois le choc passé (mais bon, depuis un mois et la mort du premier, on se disait déjà qu'on en reprendrait pas...).

Je suis d'accord, il est encore trop jeune pour finir la vie seul, vu qu'il est beaucoup plus proches des rats que de nous. Effectivement l'idée m'a traversé l'esprit d'adopter un loulou de son âge pour l'accompagner le reste de sa vie, mais compte-tenu de son caractère (très brute, dominant, chahuteur), je redoute que l'intégration se passe mal. Je sais pas si un rat avec un certain caractère ça pourrait passer. Vous avez une idée ?

J'avoue que le faire adopter me fait un pincement au coeur également... mais si vraiment je me sens incapable de lui prendre un copain, il faut penser à ce qui est le mieux pour lui...

LolyM a écrit:

A vrai dire j'ai beaucoup d'admiration pour les personnes qui surmontent ça. Ce sont nos premiers et bien qu'on savait a quoi s'attendre (faible espérance de vie, mort souvent pénible...), tout ça nous a paru bien plus difficile encore. Cette expérience a déclencher un véritable coup de foudre pour ces petites bêtes qui me passionnent, mais tenir en sachant comment ça fini... C'est dur ! Comment vous faites ?

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j'ai déjà vécut pas mal de décès depuis plus de 4 ans que j'ai commencé à avoir des rats

c'est dur à chaque fois (parfois pire même que d'autres), mais je te donne mes p'tites astuces pour relever la tête:

*déjà je m'endurcie en me disant que si je ne suis pas capable de surmonter ça il faut que j'arrête les rats, et ça je ne peux même pas l'envisager

*ensuite je sors mes rats encore vivant, pour qu'ils me consolent avec leurs bisous, bétises et pitreries

*pour finir, quand je me sens prête, je me met à la recherche d'un petit raton à adopter, ce qui est toujours une palpitante et agréable aventure

courage à toi

Je comprends complètement ton dilemme. Mon rat restant avait 2ans 1mois à la mort de son frère, et ça m'a pas mal travaillé pour les mêmes raisons: le rat est grégaire, il est habitué à avoir un copain...mais il a un caractère très compliqué (depuis raton) et je me sens pas capable de prendre un nouveau vis-à-vis de mon rat adoré qui est mort...Etc. C'est pas si évident et coulant de source sur le moment.
Je me suis accordée un peu de temps pour réfléchir, il faut être indulgent avec soi-même, il y a quand même une perte douloureuse récente. Quoi qu'il arrive de toute façon, une adoption ça se mûrit.
Ce qui a orienté mon choix c'est mon rat: il a montré de plus en plus de signes de déclin pendant ma réflexion. Je savais que c'était la fin, et je me suis dit: "dans 2 mois environ il est mort". Et j'avais raison. Un regain d'énergie due à l'arrivée d'un copain n'aurait pas eu raison de l'arthrose, des tumeurs, des problèmes rénaux, de son abcès qui ne se résorbait pas...Etc. Le temps d'adopter, de faire l'intégration, il aurait eu un copain de cage pendant 1 mois peut-être... A mes yeux ça valait pas le coup. Sachant encore une fois que j'étais pas du tout sûre qu'il accepte un nouveau de toute manière.
Tu connais bien ton rat, il faut t'accorder un tout petit peu de temps et suivre ton instinct. Dans ces cas-là on a la réponse dans notre cœur, même si on peut avoir des réticences dans notre cheminement intellectuel.
Objectivement un an et demi ça parait vraiment jeune pour rester tout seul, mais tu es seule décisionnaire.

C'est une réponse un peu longue mais ta situation me touche, et c'est pas évident.
Bon courage.