Mon gros pépère, tu es arrivé chez moi presque adulte. Tu es longtemps resté un rat peureux, qui avait peur du contact de l'homme, et qui n'acceptait les caresses que si l'on ne te surprenait pas.
Ca n'a pas toujours été facile de te prouver que tu pouvais avoir confiance, mais au bout d'un certain moment, tu as fini par nous accepté.
C'est la venue d'un petit nouveau qui t'a finalement décidé. Tu jouais les chef tranquille avec lui, et lui t'as prouvé que tout les humains n'étaient pas des gens horribles.
J'ai compris que j'avais acquis définitivement ta confiance quand tu es venu te nicher dans mon cou chez le vétérinaire.
On s'est battu pendant 2 semaines ensembles contre ce maudit abcès, et tu ne t'es pas seulement ouvert à moi, mais à mon mari qui pourtant jusque là, ne faisait pas de papouille à mes rats, mais il l'a fait avec toi.
Seulement tu souffrais, et nous souffrions de te voir ainsi. Quand le verdict est tombé, que rien ne pourrait te soigner, ça m'a déchiré le coeur. Mais je refusais de te voir souffrir davantage.
Même chez le véto, tu as continué à te battre. Tu ne voulais pas de la piqure, tu ne voulais pas t'endormir... et alors que tu étais lové contre moi, tu as posé ta patte sur le doigt de mon mari.
Tu nous remerciais.
Au revoir mon ange, tu vas me manquer....