Joy, c'était le renouveau de la raterie, après mon baissage de bras de l'hiver. J'ai complètement craqué sur sa bouille, dernière à partir d'une jolie portée de r'agoutis. J'avais dit "Ca attendra quelques mois, voire quelques années", et puis mon coeur d’artichaut a encore pris le dessus et le rat me manquant trop, j'ai craqué et je t'ai ramené à la maison.
Tu vas vécu seule quelques semaines, le temps que Sam soit prête à rejoindre la maison, quelques semaines où je t'emmenais au boulot (baby-sitting), où tu passais tes journées dans mon cou, à me refaire mon brushing et me laver les oreilles.
Jamais un "mot" plus haut que l'autre, d'une adaptabilité suprême, tu n'as eu aucun soucis à partager ta cage avec Sam, puis ses 11 lardons, puis Effy. Discrète mais bien présente, jamais la première, mais jamais la dernière non plus, tu étais là, tout simplement.
Tout allait bien dimanche midi avant que je parte, tout allait bien à 20h quand je suis venue vous donner à manger et vous sortir. Et à 22h, coup de massue, je te découvre endormie pour toujours, comme dans un sommeil bien trop profond.
Il a fallu que je m'occupe d'Happy en urgences, j'ai donc eu peu de temps pour te dire au revoir ma douce, mais tu me manques, j'ai tellement de mal à m'y faire...
Tu laisses les 2 vachettes noireaudes toutes seules, toi la posée de la bande, la plus sage, à côté de la folle d'Effy et de la déjantée Sam. Qui va calmer le jeu à présent hein ?
Ma jolie chose, qu'est-ce qu'il s'est passé, pourquoi si rapidement, comme ça, sans que rien ne laisse présager un tel drame ?
Veilles sur tout le monde, embrasses ceux partis trop tôt, dis leur que je les aime, et fais une léchouille particulière à Curtis et Asthénie.
Je t'aime.