Je me souviendrais toujours du premier jour ou tu es arrivé à la maison. Petit raton husky acheté en animalerie une semaine après décès de ma petite souris Princesse. Bien trop rapide dirons certains, mais je ne regrette nullement le choix que j'ai fais se jour là. Je me rappel, à cette époque, tu arrivais à passé entre les barreaux de la cage, et pour dire que tu en as bien profité pour te sauver! Peureux que tu étais, il était encore bien impossible de te rattraper pendant tes escales. Je me rappel même avoir coincé la cage entre un coin de mur et un meuble pour évité que tu te sauve ... j'avais trop peur que tu parte aussi vite que celle qui t'avais précédé. Mais tu t'ai tellement vite habitué, tu m'as tellement fais rapidement confiance, à t'endormir sur moi dans les positions les plus farfelus, toujours collé à la porte de la cage, guettant mon arrivée.
Nous avions eu 2 ans et presque 4 mois de vie commune. Hors mi la tumeur testiculaire sur le dernier mois -qui n'a nécessité aucunes opérations-, tu étais celui qui n'avait jamais eu de problème de santé, même pas un sifflement dans ta respiration ... mais tu étais pourtant le plus fragile. Je l'avais sentis : une sorte d'incertitude dans notre départ en vacance, et surtout dans l'idée de vous laissez seul à la maison « Et si en rentrant ... ? ». Mais c'est très bien trop flou pour en avoir la certitude.
Et pourtant ... dès que j'ai posé le regard sur la cage j'ai sus que ce pressentiment c'était avéré juste, et qu'il était à présent trop tard. « Oh mon Dieu, il est mort ? » fut ma première parole avant de pleurer, tu étais partis. Déchirure. Pourtant j'en avais encore deux à aimer, à nourrir, à soigner, pour qu'il est la vie la plus belle possible, et pour qu'il est la plus belle des morts, comme toi. Pourtant, je n'en avais plus l'envie, plus la force, j'ai même juré que après tes deux collègues de cage, les rats, c'était terminé. Comme quoi, se que l'on entend bien souvent et vrai, le premier rat, l'amour éternel, après lui, on en veut plus. A écrire tout ça, j'en pleurs encore.


Huit jours après ton départ. Tu es à présent enterré dans une petite boite, au pied d'un arbre, dans le jardin. Je ne voulais pas te mettre dans un champs. J'estimais que c'était trop loin de moi, de chez moi, de chez nous. Même mort, je voulais que tu reste auprès de moi. Et j'avais mes raisons : tu étais celui qui était toujours là pour nous, des bisous tout les jours, des gringrincements et des n'yeun'yeutage à chaque fois que l'on te laissait monter sur nos épaules. Pour toi, être avec nous était un plaisir constant, intarissable. De l'amour, tout en donnait tout les jours, à chaque instant, sans jamais rien demandé en retour. Je ne pense pas qu'il y ai âme comparable à la tienne, mon Amoureux. Bien que je suis heureuse que l'on soit passé à côté d'un tas d'horreur tel que les AVC, les problèmes neurologiques ou encore les crises respiratoires, je suis désolée de ne pas avoir été là quand c'était le moment, je suis désolée que tu es eu a traversé ça tout seul, et je crois que je m'en voudrais toujours ... . Pardon.

t'en veux pas miss ce sont des choses qui arrive t'as pas de reproche a te faire, garde le moral courage

RIP Junki

Ne culpabilise pas, il a eu une belle vie, c'est tout ce qui compte

courage à toi

courage c'est toujours dur et il ne faut pas culpabiliser

C'est beau ce que tu as écrit !
Dis toi qu'il a eu une belle vie et de la chance de tomber sur toi !