Voilà ton histoire Choups :
_ Je t'ai acheté, un jour ensoleillé du mois de juin, en animalerie. Tu étais avec une copine bleue dans ta petite cage de verre, et j'ai tout de suite craqué. Je t'ai choisi toi parce que tu as été la première à venir sentir ma main. Sur le chemin pour rentrer, je t'ai baptisée Choups, car ta couleur me l'inspirait.
_ Tu étais d'abord très craintive de la main de l'homme, puis tu as fini par t'y habituer. Tu n'étais pas très gourmande, pas très active. Tu adorais t'allonger dans mes coussins, et tu craquottait. Tu endroit préféré était mon cou, sous mes cheveux. Au début tu avais peur, puis c'est devenu automatique dès que je t'avais dans les bras, tu montais dans mes cheveux.
_ Tu aimais beaucoup ma maman. Elle venait souvent te caresser, te faire faire des sorties. Tu craquottait dans ses cheveux. Tu as eu un rhume un jour, je t'ai soigné mais c'est devenu chronique. Tu 'tchoumais un peu de temps en temps, mais jamais plus que ça. Et puis tu as eu une nouvelle copine, Pixie. Au début vous avez fait cage à part, puis je vous ai offert une grande cage. Toi qui n'avais jamais aimé les hamacs, tu passais ton temps à dormir dedans. Puis dans le bac suspendu que je vous avais installé.
Tu étais très affectueuse, tu adorais les caresses et les bisous.
Mais tu étais toujours peureuse, tu ne bougeais jamais de mon lit.
_ Jusqu'à ce soir là, le 17 Mars 2009, je rentrais du lycée et tu es venue à la porte de la cage comme tous les soirs, contente de me voir. Je t'ai papouillée un peu, toi et Pixie puis je suis allée travailler. Le soir quand je suis rentrée et que j'ai voulu vous sortir, je t'ai appelée, mais tu n'es pas venue. Je t'ai prise dans mes bras et tu n'a pas bougé.
_ J'ai paniqué, les larmes me montaient aux yeux. Tu respirais toujours, mais tu avais le nez tout rouge. J'ai d'abord cru que tu était "malade", mais quand je t'ai déposé sur mon lit, tu as voulu te relever et j'ai vu que tu penchais à gauche. Alors j'ai tout de suite compris, tu avais fait un AVC. J'ai pleuré, j'ai appelé le vétérinaire de garde, il m'a dit qu'il ne faisait que se déplacer et qu'il ne s'y connaissait pas en rats. Il n'y avait pas de clinique ouverte.
_ Je me suis sentie seule, perdue. Puis je suis revenue vers toi, je t'ai caressé, murmuré à l'oreille que j'étais là pour toi. Je me suis renseignée et apparemment tu ne mourrai pas tout de suite, j'aurai sûrement le temps de t'amener au vétérinaire demain matin. J'ai passé la nuit avec toi. J'alternais entre dormir et venir te voir. Tu n'a pas dormi, ton état empirait. Peu à peu ton nez se bouchait, j'ai fait ce que j'ai pu pour te permettre de respirer convenablement, j'ai essayé de te faire boire, manger, mais tu n'en voulais pas. Ce matin je me suis vite préparée pour ne pas avoir à te laisser trop longtemps seule, je t'ai prise dans mes mains pour te soutenir. Je te disais que j'étais là, et qu'il ne fallait pas que tu m'abandonne, mais tu t'es éteinte dans mes bras ce matin là.
_ Je pleure de t'avoir perdue, de ne pas avoir sur faire ce qu'il fallait sur le moment.
Choups je t'aime, j'espère t'avoir offert la vie que tu voulais, j'espère avoir été une bonne "maman".
Je penserai toujours à toi, tu étais ma première ratte, mon premier amour.
Je t'aime, et je t'aimerai toujours ma Choups, mon amour, mon ange.
Tu étais exceptionnelle, magnifique, affectueuse.
Tu repose à présent dans une boite, avec mon odeur et un petit mot, et j'ai enterré cette boîte dans mon jardin.
Bon voyage sur ton nuage Choups, n'oublie jamais que je t'aime.
Notre dernière séance photo, avec ta "soeur" Pixie, tu lui manquera tu sais ...
Je t'aime Choups !