Mille pardons canopée si je n'ai pas tout suivi.....puisqu'il faut apparemment arrêter de psychoter sur ce sujet récurent malheureusement en ce moment ......Les rats de ROUMANIE de roumanie exclusivement. J'en ai parlé à mon véto. Je travaille 15 h par jour et j'ai pas trop le temps d'écouter les infos...Un ami m'appelle la semaine dernière en me disant "débarrasse toi vite de tes rats, il y a un virus mortel qui circule...La panique, j'adore mes rats mais j'ai une petite puce de 10 ans. Ensuite un autre appel puis un autre, plus ma mère qui m'a traitée d'irresponsable" (toujours très aimable ma mère ) bref j'appelle mon véto (qui est aussi une amie) , il y a effectivement un virus qui pourrait être assimilé à la leptispirose mais avec des symptômes supplémentaires différents donc ils ne peuvent pas affirmer avec certitude que ce virus est bien une leptospirose.

Effectivement, comme le décrivait un membre du forum, tout commence avec l'apparition d'un petit bouton genre petite verrue avec un petit point noir au centre. Il y a eu plusieurs cas en France ces derniers temps et les services sanitaires se sont aperçus que seuls les rats venant de Roumanie étaient contaminés. Seules les animaleries s'approvisionnant dans ce pays ont été contactées par mail URGENT !

Tu vois que finalement j'ai bien fais d'ouvrir ma bouche et d'exiger la provenance de mes ratichoux.

IL y a 2 jardineries - animaleries sur mon secteur....j'avais déjà entendu quelques rumeurs au sujet de l'une d'elle concernant la provenance et la santé des animaux. Deux jardineries de très grandes enseignes pourtant. Mon choix s'est donc porté sur la 2eme. Et comme j'ai eu raison ! J....pour ne pas les citer s'est vu retirer tous les rats hamster conchons d'inde souris etc il y a 15 jours. Mais j'étais inquiète tout de même, effectivement j'avais fait le souk (pardon pour le K mais ça s'écrit comme ça ) je me suis dis après coup qu'on avait pu me présenter n'importe quel document et là du coup j'ai psychoté effectivement !

J'ai donc appelé la DDASS, ils sont supers gentils et donnent les renseignements sans problème. Aucun problème avec la jardinerie D, leurs fournisseurs sont exclusivement des éleveurs français et des des élevages familiaux. Aucune provenance de l'étranger chez eux et seule la jardinerie J est impliquée. Pour l'instant et tant que ce virus n'a pas été identifié, la vaccination contre la leptospirose ne sert à rien. Il faut cependant rester vigilants bien évidemment. Voilà, c'est pas de la psychose, c'est malheureusement un fait réel qu'il ne faut pas négliger.

Il y a 10 ans.....j'ai perdu mon meilleur ami, il avait 37 ans et 2 puces de 5 et 9 mois. Il est mort de la leptospirose. Il a souffert le martyr des mois durant, il est resté 3 mois à l'hopital, soins intensifs etc... il est décédé 8 mois après le diagnostic de la maladie.

Sur ce très bon dimanche à tous.

Je n'ai pas compris ton message, juste pour te dire que le virus qui circule actuellement est un poxvirus, le cowpox, donc rien à voir avec la LEPTOSPIROSE

Ce virus, on n'en meurt pas, il provoque des lésions cutanées assez importantes, dont certaines doivent être opérées, mais "c'est tout", il n'est pas dangereux pour la santé

Les rats contaminés viennent de République Tchèque, et le vaccin contre la variole protège apparemment de ce virus.
Il ne peut se transmettre d'humain à humain d'après ce que j'ai lu, et encore d'après mes lectures sur d'autres forums, un rat ne peut pas être porteur sain. Soit il a le virus et il est malade, soit il ne l'a pas (attention, je n'affirme rien, je ne fais que rapporter ce que j'ai lu)

La leptospirose est très dangeureuse pour les hommes. Cette maladie est mortel. Pour nous comme pour les animaux.

Un rat porteur de la maladie, son urine est contagieuse plus de 2 ans ! Les chiens est surtout ceux pour la chasse, peuvent l'attraper. Et, c'est a cause des bactéries qui se trouvent dans l'urine du chien que l'homme peut (en trèèèèès grand majorité) l'être également.

Il y a plusieurs forme de symptomes pour les chiens, une forme gastro entérite hémorragique, ictérique, urémique.
Pour ce qui concerne les chiens y a des moyens de traitement, en intraveineuse et antibiotithérapie. Avec ensuite un vaccin, et des moyens prohylaxiques !

Pas d'inquiètude pour autant, ce sont les rats sauvages qui sont porteurs de la maladie, et pas tous...
Si vos rats n'ont pas eu de contacts avec des rats sauvages ou n'ont pas trainé la ou il y avait de l'urine pas d'inquietude !

alors regardez les infos........prenez conseils auprès de vos vétos et ne vous contentez pas de lire simplement quelques articles de personnes mal ou peu informées....info ou intox.....Je faisais bien la différence entre les rats sauvages et les rats domestiques. Pour les raisons que j'ai citées dans mon dernier post, je connais bien la leptospirose et ses conséquences.....et je n'avais jamais eu de rat avant....

Je confirme est signe que le virus qui circule en ce moment est bien mortel pour l'homme.
Appelez vos véto, appelez la DDASS, moi je ne fais qu'informer rien de plus sur ce que je tiens d'un professionnel et des services sanitaires.

Ecoute, RATchou, nos premières sources viennent directement d'une des personnes qui a été hospitalisée et opérée , et qui nous a tenus informés en direct-live de l'évolution, des analyses et des commentaires des médecins qui la soignaient.

Désolée de te contredire, mais le COWPOX et la leptospirose sont deux pathologies bien distinctes , et c'est bien du COWPOX dont on parle dans cette affaire, puisque la leptospirose ne provoque pas de pustules telles que certains en ont eus !




1) Qu’est ce que le virus cowpox ?

Le virus cowpox appartient à la famille des Poxviridae, au genre Orthopoxvirus, dont il est l’un des quatre membres potentiellement pathogènes chez l’homme, avec le virus de la vaccine, le virus monkeypox et le virus aujourd’hui disparu de la variole. Le virus cowpox, compte tenu de sa proximité antigénique et de sa faible pathogénicité, a été le premier virus utilisé par Jenner en tant que vaccin contre la variole. Le virus de la vaccine lui a ensuite été substitué en tant que vaccin à l’origine de la campagne fructueuse de l’OMS qui a abouti à l’éradication de la variole en 1981. Le virus cowpox est endémique en Europe de l’Ouest y compris en France où les petits rongeurs constituent le principal réservoir du virus.

2) Quels sont les signes de l’infection par le virus cowpox chez l’homme ?
Les infections à virus cowpox provoquent des lésions de la peau limitées qui ont initialement un aspect inflammatoire avec rougeur et œdème périphérique important. Une vésicule ou une pustule sont parfois présentes au stade initial. Les lésions peuvent être associée à de la fièvre, des ganglions et des douleurs musculaires. Elles prennent ensuite en quelques jours à deux semaines un aspect ulcéreux avec une nécrose centrale d’aspect noirâtre. Les lésions cutanées évoluent vers le stade de croûtes et la cicatrisation dans un délai moyen d’un mois.

3) Comment l’homme peut-il être contaminé par le virus cowpox ?
L’homme se contamine en manipulant des rongeurs (sauvages ou de compagnie, notamment des rats) ou leur cadavre, ou en étant griffé par un chat lui-même contaminé par un rongeur. Les infections à virus cowpox peuvent être transmises après contacts directs (même sans griffure ou morsure). Les animaux infectés ne sont pas nécessairement malades. Aucune transmission interhumaine d’infection à virus cowpox virus n’a été décrite à ce jour. La transmission par les croûtes qui sont infectieuses est cependant possible.

4) Les infections à cowpox virus sont-elles fréquentes ?
Les infections à cowpox virus sont rares chez l’homme, mais elles ne sont pas exceptionnelles. Des cas sporadiques sont régulièrement rapportés en Europe depuis 2002, notamment en Allemagne, aux Pays Bas et en France. En 2008, plusieurs cas ont été décrits en Allemagne.

5) Les infections à virus cowpox sont-elles graves ?
Les lésions restent habituellement localisées chez les patients immunocompétents, la lésion cutanée évoluant comme la lésion liée à une vaccination par le virus de la vaccine. Des formes étendues peuvent être observées en cas de déficit immunitaire ou de terrain prédisposant aux allergies. Dans tous les cas, une prise en charge hospitalière est conseillée.

6) Comment le diagnostic d’infection à virus cowpox peut-il être établi ?
Le diagnostic d’infection à virus cowpox repose sur l’isolement du virus dans les lésions L’isolement viral nécessite un prélèvement de la peau et des muqueuses en milieu hospitalier, puis un acheminement vers un laboratoire de référence. Le prélèvement se fait à l’aide d’un écouvillon sec, après effondrement de la pustule et/ ou exérèse de la croûte, en grattant légèrement le fond de la lésion où se réplique le virus. L’écouvillon sec peut être expédié à température ambiante à l’abri de la lumière, le virus se conservant plusieurs jours. Le diagnostic se fait dans des laboratoires spécialisés soit par microscopie électronique, soit par mise en culture sur cellules Vero, ou par PCR. Il n’existe pas de sérologie spécifique, les techniques existantes ne faisant pas la différence entre une infection cowpox et la persistance d’une immunité vaccinale après vaccination par le virus de la vaccine (techniques d’immunocapture sur virus (ELISA) ou de séroneutralisation).

Les cas confirmés doivent faire l’objet d’une déclaration aux autorités sanitaires par les médecins traitants (fiche disponible sur http://www.invs.sante.fr/surveillance/mdo/fiches/fiche_variole.pdf http://www.invs.sante.fr/surveillance/mdo/fiches/fiche_variole.pdf).

7) Y-a-t-il un traitement spécifique des infections à virus cowpox ?
Il n’existe pas à ce jour de traitement spécifique des infections à virus cowpox. Des médicaments antiviraux ont été utilisés dans certains cas et il apparaît possible d’utiliser des immunoglobulines. La vaccination contre la variole par le virus de la vaccine est protectrice contre le cowpox. Les personnes vaccinées contre la variole avant 1979 sont susceptibles d’avoir conservé une mémoire immunitaire partiellement protectrice contre le virus cowpox.

8) Comment peut-on se protéger ?
En évitant les contacts avec les rongeurs sauvages et les rats domestiques, notamment en cas de déficit immunitaire ou de terrain allergique.





La leptospirose


La leptospirose est une zoonose largement répandue dans le monde, due à la bactérie Leptospira interrogans. Ses principaux réservoirs sont les rongeurs, en particulier les rats, qui excrètent la bactérie dans les urines. Les leptospires se maintiennent assez facilement dans le milieu extérieur (eau douce, sols boueux), ce qui favorise la contamination. La maladie chez l'homme bien que souvent bénigne peut cependant être sévère, pouvant conduire à l'insuffisance rénale, voire à la mort dans 5 à 20% des cas.

Épidémiologie

C’est une maladie de répartition mondiale, à dominante tropicale, qui touche en France métropolitaine environ 300 personnes chaque année, soit une incidence annuelle de 0,4 à 0,5/100 000 habitants. A titre de comparaison, aux Etats-Unis, l’incidence est de 0,02 cas pour 100 000 habitants mais elle peut au contraire être jusqu’à 100 ou 1000 fois plus élevée dans les régions tropicales, comme les collectivités d’Outre-mer françaises ou de nombreux pays d’Amérique Latine et d’Asie du Sud-Est. On estime à plus de 500 000 le nombre de cas sévères de leptospirose par an dans le monde avec un taux de mortalité supérieur à 10 %.
La saisonnalité de la maladie est très marquée, avec une recrudescence estivo-automnale liée à la chaleur et aux précipitations.
Certaines professions (agriculteurs, éleveurs, égoutiers, éboueurs…) et les personnes pratiquant des loisirs nautiques (baignade, canoé, kayak, pêche, chasse, canyonning...) sont particulièrement à risque. Chez l’homme, la bactérie pénètre principalement par la peau lésée ou les muqueuses. Le réservoir animal est très diversifié, et outre les rongeurs et les insectivores, il comprend des animaux d’élevage comme les bovins, les chevaux ou les porcs, dont l’infection est fréquente et entraîne des pertes économiques importantes, et des animaux de compagnie comme les chiens. Tous ces animaux disséminent des leptospires par voie urinaire. Les troupeaux infectés s’auto-contaminent à partir de quelques individus porteurs. L’épidémiologie varie d’une zone géographique à l’autre selon l’écosystème et les conditions de vie des habitants.




Symptômes

L’incubation dure de 4 à 14 jours. De nombreuses formes cliniques, allant du syndrome grippal à l’atteinte multiviscérale avec syndrome hémorragique sont décrites. Dans la forme modérée, la maladie débute par une fièvre élevée avec frissons, maux de tête, douleurs musculaires et douleurs articulaires diffuses. Elle peut évalouer vers une atteinte rénale , hépatique, méningée ou pulmonaire. Dans 20%, elle se complique d’un syndrome hémorragique. Aucun signe n’est vraiment spécifique mais l’existence d’un ictère conjonctival et de myalgies est particulièrement évocatrice. Les formes graves (ictéro-hémorragique ou maladie de Weil) associent insuffisance rénale aiguë, atteinte neurologique (convulsions, coma) et des hémorragies plus ou moins sévères (pulmonaire, digestive). La convalescence est longue, mais généralement sans séquelles. Des complications oculaires (uvéite, kératite) tardives peuvent survenir.
Le diagnostic peut être confirmé par culture ou mieux, par amplification génique lors de la première semaine de maladie suivant l’apparition de la fièvre, ou par sérologie à partir de la deuxième semaine de maladie.


Traitement et prévention

Le traitement des formes graves nécessite une hospitalisation. Il repose sur la réanimation médicale et l’administration d’antibiotiques (amoxicilline, céphalosporine et cyclines) le plus tôt possible, ce qui diminue le risque de complication, raccourcit l’évolution, atténue la symptomatologie, et diminue la durée du portage rénal. Pour la prévention, les mesures de lutte collective basées sur la dératisation, le contrôle des effluents des élevages industriels, le drainage des zones inondées seraient efficaces mais difficiles à mettre en œuvre. Un vaccin humain, monovalent, est proposé en France uniquement aux travailleurs très exposés (égoutiers, éboueurs). Un vaccin bivalent pour les chiens est très largement utilisé en France.

Je confirme que je "n'ai pas lu des articles", j'ai directement parlé à l'une des premières victimes du virus qui circule actuellement, et ce virus est bel et bien un cowpox (identifié tel que par l'hôpital de Compiègne qui a soigné Kat)

La victime serait-elle une menteuse ?

Lire ici :
https://forum-rats.1fr1.net/leur-sante-les-maladies-les-blessures-f21/attention-virus-contagieux-nord-pas-de-calais-picardie-t16617.htm

https://forum-rats.1fr1.net/actualite-f4/maladie-venant-du-rat-a-l-homme-t16375.htm

rat chou a écrit:

alors regardez les infos........prenez conseils auprès de vos vétos et ne vous contentez pas de lire simplement quelques articles de personnes mal ou peu informées....info ou intox.....Je faisais bien la différence entre les rats sauvages et les rats domestiques. Pour les raisons que j'ai citées dans mon dernier post, je connais bien la leptospirose et ses conséquences.....et je n'avais jamais eu de rat avant....

Je confirme est signe que le virus qui circule en ce moment est bien mortel pour l'homme.
Appelez vos véto, appelez la DDASS, moi je ne fais qu'informer rien de plus sur ce que je tiens d'un professionnel et des services sanitaires.

Il y a eu une alerte à la leptospirose l'année dernière, effectivement, suite à la contamination d'un employé de gare par un rat sauvage. Mais en ce moment ce dont tout le monde parle aux infos etc ce n'est pas la lepto, c'est le cowpox qui lui n'est pas mortel.
Pour info la leptospirose n'est pas du tout exclusive aux rats de Roumanie (d'ailleurs je ne sais pas ce que vient faire la Roumanie là-dedans), elle est bien présente en France, et depuis longtemps. Elle est le plus souvent transmise par les rats sauvages (via l'urine) mais on a déjà vu des cas de contamination par des rats domestiques.
Mais je répète, persiste et signe que la maladie transmise par des rats d'animalerie dont tout le monde parle en ce moment est le cowpox, et non la leptospirose

"Le virus transmis par des rats domestiques isolé à Marseille

Tout a commencé il y a quelques semaines, par un prélèvement envoyé par un médecin de Compiègne au laboratoire de bactério-virologie de la Timone à Marseille. "Ce praticien était intrigué par les lésions cutanées noirâtres présentées par un de ses patients", explique le Pr Didier Raoult, qui dirige ce laboratoire de référence. L'hypothèse d'une rickettsiose (infection transmise par une bactérie), et même d'un anthrax a été évoquée.

Mais sous la lame du microscope, c'est un gros virus qui est apparu, rapidement identifié par l'équipe du Dr Rémi Charrel: "Il s'agit du cow-pox, un virus proche de la variole connu pour être transmis par la vache, mais présent aussi sur les rongeurs sauvages". Cette fois pourtant, ce sont des rats domestiques, des animaux de bien mauvaise compagnie, qui en étaient porteurs. À ce jour "une douzaine de personnes ont été infectées dans l'Oise, le Nord, le Pas-de-Calais et le Loiret, après avoir été en contact avec des rats de compagnie achetés dans des animaleries", indique le ministère de la Santé.

Les rats proviennent tous d'un élévage situé en République tchèque. Une information a été diffusée aux hôpitaux et 32 animaleries susceptibles d'avoir reçu des lots tchèques ont été identifiées dans 9 départements. Dans la région, seule l'enseigne Kalimero à Vitrolles (13) est concernée. Les personnes infectées présentent des ulcérations, des oedèmes, parfois accompagnés de fièvre et de ganglions. Il n'existe pas de traitement spécifique. La cicatrisation apparaît dans un délai d'un mois, sauf pour les personnes immunodéprimées, qui doivent faire l'objet d'un traitement adapté. "À ce jour aucune contamination interhumaine n'a été observée", précise le Pr Raoult. "

(Source: La Provence)

merci infiniment pour toutes ces infos !

Pour une fois jsuis contente d'être a l'autre bout d'la planète